2017 ROCHEFORT EN JUILLET
Balade à Rochefort le WE du samedi 8 et dimanche 9 juillet 2017
Quatre Fantasia ont participé à cette balade : Delphia, Hoëdica 3, Itapoa et Orson
Samedi 8 juillet
11h30 : Delphia, et Hoëdica 3 sortent du port et rejoignent Itapoa et Orson qui discutent en sortie de chenal. Il fait beau et le vent faible suffit néanmoins à bien déhaler nos bateaux. La météo du WE est contrastée : qui gagnera du calme plat, de la pluie ou des orages ? Pour l'heure il s'agit d'en profiter et de ne pas traîner, la moyenne n'est pas partie pour être élevée ...
En envoyant son génois, Jean sur Itapoa rencontre un problème récalcitrant. Il décide de faire route au moteur le temps de trouver la solution.
Cap au 180° pour tout le monde, vent arrière, Delphia devant et un peu plus à terre. Le vent chute progressivement.
Chouette, le génois d'Itapoa se déroule !
Delphia envoi le spi. Puis le vent tombe complètement et s'inverse ... Vétus et Yannmar, ne tardent pas à se faire entendre à bord de chaque bateau.
Itapoa joue de malchance : son moteur lui cause des soucis et Jean et Anne-Marie, la mort dans l'âme, décident de retourner à La Rochelle.
Peu avant le Fort Enet à l'ouvert de la Charente, Hoëdica et Delphia remettent la voile puis entament une douce remontée du fleuve : 1er instant baignade pour Jean sur Delphia ...
…de quoi permettre très sportivement à Hoëdica de reprendre quelques minutes l'avantage... Un temps loin derrière, Orson nous remonte progressivement.
Nous passons Fouras et à la hauteur de la passe de l'île Madame, Hoëdica d'abord puis Delphia aperçoivent 2 marsouins qui progressent serrés l'un contre l'autre. Orson appelé à la veille n'aura pas la même chance. Nous passons ensuite Port des Barques et ses mouillages, Fort Lupin.
Re-baignade pour Jean. Puis nous enchaînons les méandres en longeant les carrelets ... un peu trop près du goût d'un pêcheur qu'Hoëdica n'avait pas vu, absorbé par le paysage.
{jcomments off}
Un peu avant Port Neuf le vent anime le groupe d'abord bord à bord puis en file indienne. Les départs au lof s'enchaînent et chacun finit par prendre un ris.
En arrivant à Soubise Delphia et Hoëdica pour ne pas tirer de bords travers au courant croisent les doigts pour ne rien heurter à pleine vitesse le long des roseaux : les berges sont vraiment proches ! Passé Soubise le vent revient progressivement "comme avant" mais chacun garde son ris dans la GV : flemme ou prudence, l'important c'est le paysage. Nous passons le pont de Martrou et le pont Eiffel (en travaux) vent arrière et au milieu de nombreux roseaux flottant et de quelques madriers, heureusement plus longs que de grosse section
. A 17h30, un peu avant la Corderie Royale, Delphia et Hoëdica affalent.
L'écluse est bien ouverte mais le feu est encore rouge : les agents du port font tranquillement le tour des bateaux pour les placer. Orson les rejoint puis les 3 fantasiami s'amarrent enfin au ponton A.
Vite il faut aller payer ... Jean, Joël et Olivier arrivent à la Capitainerie : fermée ! Ils retournent à l'écluse où sont toujours les 2 agents portuaires qui leur demandent de retourner à la Capit' : ils arrivent. 2 aller-retour, rien de tel pour regarder les bateaux amarrés dans le port, commencer à faire connaissance et échanger les 1ères blagues ...
De retour aux bateaux, un skipper espagnol a sollicité qu'Hoëdica change de côté de ponton afin de lui faciliter son changement d'équipage. Qu'à cela ne tienne, Orson est reculé vers Delphia pour faire de la place à Hoëdica qui fait donc le tour du ponton : rien de mieux pour faire une pub Jeanneau avec les 3 bateaux amarrés en fil indienne !
Sitôt effectué la manœuvre l'espagnol se confond en remerciements et nous offre une bouteille, que nous décidons à l'unanimité d'offrir à Jean et Anne-Marie pour les consoler d'avoir dû retourner sur La Rochelle.
19h30 : dîner au Cap Nell, juste à côté de l'écluse, vue imprenable sur nos 3 Fantasia. Jean et Anne-Marie nous ont rejoints ainsi que Raymonde, l'épouse de Joël. Dîner fort agréable dans le vent qui progressivement refroidit l'air et les corps. Finalement nous passerons à travers les orages annoncés.
Joël et ses sympathiques équipiers Anne-Cécile et Jean-Marie repartent par la route : ils sont équipiers demain à l'occasion de la fête des vieux gréements au Plomb, quelques milles au Nord du pont de l'île de Ré. Orson restera à quai jusqu'à lundi soir avant de prendre la route du retour vers La Rochelle.
23h30 : dodo. Demain c'est lever à 5h45, écluse à 6h15.
Dimanche 9 juillet
Le port est calme ... évidemment ... la nuit a été chaude malgré les semblants de courant d'air, mais pas de pluie, c'est toujours cela.
Sortis du bassin, Delphia et Hoêdica n'ont d'autre option que de faire route au moteur : la Charente est d'huile. Tiens, une barge nous rattrape ?!
Elle a fait parler d'elle ces jours-ci sur Rochefort : elle porte le
1er tronçon d'A380 Béluga fabriqué chez Stelia Aerospace. Pour faire passer la pièce à travers la ville il a fallu enfouir des réseaux, élaguer des arbres, déplacer des panneaux. C'est aussi l'ouverture d'une nouvelle route maritime destinée à acheminer les pièces de Stelia, projet qui entre dans le cadre d'un projet encore plus vaste de reconfiguration du port de commerce de Rochefort et de développement du trafic maritime.
A bord de chaque bateau chacun prend calmement son petit déjeuner. Les vaches broutent sur les berges.
Sous le pont Eiffel, le ciel nous gratifie de belles couleurs de lever de jour.
Passé Port neuf, joueur, Delphia met à la voile dès les 1ères risées ... mais le fleuve redevient d'huile ...
C'est finalement au niveau de Port des Barques que les 2 Fantasia s'élancent poussés par Eole et le courant. Il faudra toute fois tirer 2 bords en travers du courant pour rester dans le chenal. En arrivant au fort Enet il faut à nouveau recourir au moteur jusqu'au Nord de l'île d'Aix où nous refaisons une tentative. 30' plus tard nous redémarrons les moteurs jusqu'à mi-route de La Rochelle. Delphia a mis le cap sur Sablanceau au Sud Est de l'île de Ré pour se baigner ; Hoëdica fait route directe sur La Rochelle. Il fait lourd, de plus en plus lourd mais finalement il ne pleuvra pas. Nous serons passés à travers les orages ...
Ainsi s'achève une belle balade de près de 50 milles.