2019 WE SUR LA SÈVRE NIORTAISE LES 6 ET 7 JUILLET
WE sur la Sèvre Niortaise les 6 et 7 juillet
Ils devaient être 5 et ne furent que 2,5 …
Suite à des imprévus, de santé pour l’un, de mécanique pour l’autre, et professionnels pour le 3ème ,
nous n’étions finalement plus que 2 Fantasias à prendre le départ de notre WE vers Marans.
Emmanuel, notre hôte dont le bateau Yehed Mad est basé à Marans, avait anticipé en descendant la
veille au soir et le matin même vers La Rochelle. Une fois éclusé, compte tenu de l’heure très tardive
et des orages, il a passé la nuit au mouillage et était comme prévu le samedi matin à 10h à La
Rochelle.
Karukéra, armé par Olivier et Jean-Pierre (propriétaire de Kéjalenn II basé à Sarzeau), a
rejoint Yehed Mad à la sortie du port des Minimes … avec une heure de retard pour cause
d’avitaillement.
En route vers la Palice.
Passé le pont de l’île de Ré, nous remontons la côte Est de l’île en tirant des bords jusqu’à la hauteur de St Martin de Ré puis traversons le pertuis. Toujours prévenant, nous rattrapant et nous attendant, Emmanuel nous fait traverser les filières à moules par un chenal en leur milieu et nous remontons jusqu’à la côte vendéenne.
Il est alors l’heure de revenir sur nos pas pour être à la marée haute au pont du Braud, à Charron, loin en amont de l’embouchure de la Sèvre Niortaise. Dernier bord donc le long des filières puis nous remontons l’estuaire entre les parcs à moules et à huîtres couverts à cette heure là. Les 2 premières bouées ne sont pas faciles à trouver pour qui n’est pas habitué des lieux et si la 1ère rouge et blanche est grande, la 2ème est plutôt bienpetite…
Emmanuel, qui fait vraiment bien marcher son bateau, nous attend poliment et nous le suivons dans
les méandres. Ca se rétrécit mais c’est toujours suffisamment large pour assurer une navigation
rassurante. Et il y en a un paquet de méandres ! : ce qu’on aperçoit tantôt d’un côté apparaît ensuite
de l’autre. Au bout d’une grosse heure et demie de remontée à la voile, nous voilà à l’écluse où
Yehed Mad s’amarre au corps-mort et Karukera à couple.
Nous sommes au calme dans les marais, c’est très chouette…
Nous entreprenons alors de dîner en attendant l’ouverture de l’écluse qui ouvre à pleine mer juste le temps de laisser passer les bateaux et se referme aussitôt. Le temps de l’apéro, nous nous faisons
la remarque avec Jean-Pierre que nous serions bien à passer la nuit là et que cela ne vaut pas le coup
pour nous de faire une heure de moteur encore sur un chenal rectiligne pour atteindre Marans dont
nous devrons repartir de bonne heure demain matin pour écluser de nouveau. Pour Emmanuel, c’est
différent, il doit rejoindre son port d’attache et nous quitter pour rejoindre sa famille.
Nous attaquons juste le sauté de poulet aux tomates et haricots verts que Jean-Pierre a cuisiné que
l’écluse ouvre sans crier gare, avec un bon quart d’heure d’avance. Branle-bas de combat, Emmanuel
nous abandonne son dîner, largue son mouillage et file écluser pendant que nous nous réamarrons
au corps-mort.
Beau coucher de soleil, nuit calme où nous nous poserons dans la vase avec notre mètre cinquante
de tirant d’eau. Nous serons par contre réveillés à mi flot par le bruit de l’eau en cascade autour du
corps-mort puis par le bruit du bateau qui se décolle de la vase et enfin feront un peu plus tard un
magistral et rapide tête à queue lorsque la quille se libérant de la vase le courant nous remet dans le
sens du flot.
Après un petit déj’ tranquille, nous appareillons au moteur jusqu’à la petite bouée évoquée tout à
l’heure. Le vent vient de se lever et nous pouvons mettre à la voile, au près par douze nœuds de
vent. Il faut d'abord bien serrer le vent pour rester dans le chenal (les parcs ne sont pas loin sous le
vent !) puis nous pouvons enfin ouvrir un peu pour filer vers le pont de Ré.
Nous recevons alors un appel de Jean-Pierre et Patricia de Bohème (le 0,5 dont vous demandiez de
qui il s’agissait) : de retour de son déplacement professionnel, Jean-Pierre nous indique qu’il est en
train de franchir le pont et vient au devant de nous. Nous nous croisons 1 bonne heure plus tard
alors que le vent est sensiblement tombé et partageons un petit quart d’heure de navigation
ensemble, le temps d’échanger quelques mots et de prendre des photos.
Puis La Bohème poursuit sa route vers le Nord-Ouest et Karukéra reprend la sienne vers La Rochelle. Le vent monte 1h plus tard et c’est par une sympathique brise portante que se termine ce beau week-end.
Merci à tous les participants !
Olivier, Jean-Pierre (x2), Emmanuel, Patricia